Les coups de coeur du club adultes en octobre!

Et voici de belles idées pour vous! Et, à la toute fin de cet article, la date du prochain club.

Roman « Les guerriers de l’hiver »

Olivier Norek

En 1939, l’URSS livre une guerre éclair à la Finlande. Mais elle sera vite dépassée. Staline envoie les jeunes à la boucherie. Ce combat de David contre Goliath permettra aux Finlandais de défendre leur liberté bec et ongles. L’écriture d’Olivier Norek est très belle, le style est martelé. On est marqué par l’intelligence de l’armée agressée, par les erreurs des Soviets, vêtus de bleu dans la neige immaculée, mal protégés contre le froid… La description des techniques de tir, des méthodes de camouflage montre une grande préparation du sujet par l’auteur. On s’attache au jeune sniper, personnage central de l’histoire.

Roman « La langue des choses cachées »

Cécile Coulon

Dans un village perdu, une guérisseuse est appelée au chevet d’un malade. Son fils la remplace. L’auteur décrit l’arrivée dans la maison, l’ambiance, dresse un portrait presque animal du père, à faire peur. Un autre cas de cette étrange maladie est détecté dans le village. Il s’avère qu’un secret très important est à la racine du mal. Le scénario est presque basique, le style de l’auteure en fait un livre impressionnant. Son style provoque énormément de sensations.

Roman « La lettre à Helga »

Bergsveinn Birgisson

Au XIXe siècle, un éleveur de moutons écrit à l’amour de sa vie.

Mal marié, il a une liaison avec la femme d’à côté. Les années passent et l’intensité de ses sentiments reste intacte. C’est un homme à la vie simple, en Islande. Féru de lecture, il écrit à son Amour ses journées, ses pensées. Un texte empli de beauté et de poésie.

Témoignage « Demain, j’étais folle »

Arnhild Lauveng

L’auteure est Norvégienne. Elle raconte comment elle a été diagnostiquée schizophrène. A part un traitement médicamenteux, peu d’issue à première vue. Envolé, son rêve de devenir psychologue. Et pourtant… elle raconte son combat, ses découvertes, ses ressources. Elle parviendra à exercer la profession souhaitée. Elle reste n même temps très lucide sur les traces laissés par la maladie sur son comportement. Mais les crises du début ont disparu. La médecine traditionnelle, à part une réponse chimique, ne prend pas assez en compte la personne derrière le patient, ses capacités, ses motivations.

Roman « Houris »

Kamel Daoud

L’auteur, journaliste algérien, raconte ici le parcours de la jeune Aube, 26 ans, élevée en Algérie dans un foyer où sa liberté était préservée. Elle essaie depuis de vivre en femme émancipée, malgré les carcans de la société et du gouvernement de son pays. Son visage est marqué par un « sourire », une large cicatrice, souvenir de la tentative d’égorgement dont elle a été victime autrefois lors de la guere dont on ne parle plus, qui a eu lieu entre 1992 et 2002.

Ses cordes vocales ont été atteintes, elle ne peut plus parler.

Lorsqu’elle tombe enceinte, persuadée que le fœtus est une fille, elle engage un monologue avec cet être qui grandit en elle. Sa voix intérieure s’interroge sur l’avenir d’une fillette dans son pays.

Un manifeste pour la liberté des femmes, écrit par un homme.

Roman « Le nageur d’Auschwitz »

Renaud Leblond

Voici l’histoire vraie d’un jeune homme juif, noir, français d’Algérie, qui se retrouve nageur de compétition un petit peu par hasard. Avec la montée du nazisme, il est bien sûr interdit de bassin puis déporté à Drancy, où il perd la trace de sa femme et de sa fille. A Auschwitz. Ses gardiens connaissent sa réputation, il a fait grand bruit avant la guerre en mettant au point la nage papillon. Il est affecté à l’infirmerie en guise de traitement de faveur et sommé de continuer à nager dans les eaux troubles du bassin de réserve d’eau en cas d’incendie.

Après la guerre, il reprendra la compétition

Prochain club Place 26 mercredi 27 novembre 18h00. Entrée libre.

Egalement, salle Gaston-Gibert, organisé par un autre groupe de Douvrais:  

jeudi 14 novembre à 14h. Entrée libre.