*Un roman historique de qualité ?
« La petite bonne » de Bérénice Pichat
Trois personnages: un couple fortuné. Il est amputé et gueule cassée, elle s’occupe de lui depuis de nombreuses années. La petite bonne est jeune, travailleuse, dévouée et avec du caractère. Lui , déteste la pitié, et a l’habitude d’être obéi.
Madame s’absente un week-end et les laisse seuls. Tout se passe bien, mais Il va demander quelque chose à la jeune fille…
Il y a 2 écritures dans la mise en page : des vers libres pour la petite bonne alternent
avec la prose des époux.
*Envie d’un livre qui relate un fait de société?
« Boucher », de Joyce Carol Oates
Portrait d’un monstre obsédé par le besoin de détruire les organes sexuels féminins.
Le livre s’appuie sur d’authentiques documents historiques de 3 médecins
américains de la fin du 18ème et le témoignage du fils aîné de Silas Weir.
Le Docteur Silas Weir, médecin” médiocre, très peu formé, est contraint d’accepter
un poste dans un asile de femmes à Trenton, dans le New Jersey.
Sans contrôles extérieurs il va se livrer pendant plusieurs décennies aux
expérimentations les plus abjectes sur les patientes et les servantes. Il veut se faire
un nom dans le domaine médical et se voit comme le père de la “Gyno-Psychiatrie”.
* Un roman qui fait la part belle à l’art pictural
« L’allègement des vernis », de Paul Saint Bris
Aurélien est le directeur du département des peintures du Louvre.
La direction lui impose la restauration de La Joconde.
Comment faire? Qui peut le faire? Ses recherches le mènent en Toscane où il
rencontre Gaetano; son génie va-t-il supplanter celui de Léonard de Vinci?
L’auteur va mettre en scène une galerie de personnages passionnants dans le plus
beau musée du monde.
*Une saga, 3e tome
« Un avenir radieux », Pierre Lemaître
Suite de la saga familiale et populaire de la famille Pelletier plongée dans la période
des 30 glorieuses , en pleine guerre froide (1959), de Paris à Prague, et retour.
Dernier ouvrage de la trilogie après Le grand Monde, Le Silence et la Colère;
peut-être qu’un nouveau roman fera vivre cette famille dans une autre période
du 20ème siècle?
*Et pour les amoureux de tonton Marcel….
En BD, « A la recherche du temps perdu », Stéphane Heuet et Marcel Proust
Stéphane Huet, illustrateur, scénariste,et coloriste est fasciné par l’œuvre de Marcel
Proust à 35 ans, et en commence la transcription en bande dessinée ; premier tome
en 1998, il en est à 9. Les dessins sont augmentés de textes pour éclairer l’univers
de l’auteur.
Il reçoit en 2020 le grand prix de l’Académie Française pour son travail.
Le premier tome parle de ses vacances à Combray. Il commence par “longtemps je
me suis couché de bonne heure…” et nous dévoile l’explication et les images de la
madeleine.
Prochain rendez-vous du club lecture adultes, mercredi 26 mars à 18h.